5 JANVIER 2004 31% des décès
liés à l'alcool au volant !
Un article publié mardi le 30 décembre 2003 sur Cyberpresse, signé par Nathaëlle Morissete du quotidien La Presse, titrait : Sur les routes l'alcool demeure meurtrier. L'article mentionnait : Selon la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), la conduite avec facultés affaiblies est encore l'une des principales causes d'accidents. En 2001, 31 % des décès qui se sont produits sur les routes étaient liés à l'alcool au volant. La consommation d'alcool (ou autres psychotropes) fait souvent perdre la raison. Vous avez déjà entendu cette phrase : Vous êtes trop raisonnable pour prendre un tel risque. Il faudrait d'abord être d'accord sur un fait : prendre le volant d'un véhicule alors que ses facultés sont affaiblies par la consommation d'alcool est un geste déraisonnable pour un individu. Un individu qui pense selon la raison, le bon sens, qui agit d'une façon réfléchie, ne prendra jamais le volant d'une auto par exemple, alors que ses facultés sont affaiblies par un psychotrope. Ce qui me fait dire que la personne qui conduit un véhicule et qui n'a pas toutes ses facultés a tout simplement perdu la raison. Cette personne devient subitement un danger public... pour les autres et pour elle-même. C'est un geste qui peut être très grave en conséquences... dont provoquer la mort accidientelle et bête. Mais
les gens n'acceptent pas facilement avoir perdu la raison, c'est humain!
Pour plusieurs, perdre la raison...
Bill Wilson, un des fondateurs de la fraternité des Alcooliques anonymes a écrit dans ses réflexions : «Ils sont rares en effet les alcooliques qui aient quelque notion de leur manque de logique, ou qui, l'ayant constaté, ont eu le courage d'y faire face. Quelques-uns se reconnaîtront comme «buveur-problème, mais ne supporteront pas l'idée qu'ils soient mentalement malades». Il poursuit : «L'aveuglement de leur condition est provoqué par la société qui ne sait pas faire la distinction entre alcoolisme et consommation normale d'alcool. «Avoir la raison», c'est être «sain d'esprit». Pour
prendre le volant d'un véhicule avec les facultés affaiblies...
Ronald Toupin |
16 février 2004 Je me souviens encore du regard éteint qu'il avait en janvier 1994 Même
à l'âge de 45 ans, c'est l'enfant qui s'adresse à son
père alcoolique...
C'est pas toujours facile de vivre à côté d'un alcoolique ou d'un toxicomane. Ce qui est encore plus difficile pour la famille, par extension l'entourage, c'est d'être capable d'exprimer ce qu'on a ressenti face à l'autre, à l'être cher. Et les enfants sont toujours affectés par les problèmes des parenst. Lundi soir dernier, dans un groupe AA, j'ai eu la chance de présenter, à mon ami Gilles-André, un gâteau anniversaire qui soulignait ses 10 ans d'abstinence. Un de ses fils, qui ne pouvait être présent, m'a demandé de lire une lettre qu'il avait écrite à son père. C'est donc le fils qui a présenté le gâteau au papa. Bonsoir
à tous,
Je
me souviens encore du regard éteint qu'il avait en janvier 1994,
quelques jours avant son entrée à la clinique Nouveau départ,
alors que la vie, pour lui, ne faisait plus aucun sens. Je me souviens
encore de l'avoir entendu dire qu'il en avait assez et qu'il était
peut-être temps de partir vers une autre dimension. Devant
cet aveu lourd de sens, je lui avais tout bonnement répondu que
s'il était encore là, c'était sans doute parce qu'il
avait autre chose à faire sur TerreŠ Dix ans déjà
se sont écoulés!
Le
reste de l'aventure, vous la connaissez autant que moi. Il vous l'a
sans doute racontée avec toute la verve et l'humilité qu'on
lui connaît lors de partages devant le beau groupe que vous formez.
Moi, au-delà des faits eux-mêmes, je retiens surtout
Qu'on me permette en terminant de citer un extrait du texte L'homme qui plantait des arbres, de Jean Giono, extrait qui, vous le constaterez par vous-même, décrit mot pour mot l'être extraordinaire qu'est mon père : Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs, devant un caractère inoubliable. Bravo pour vos dix ans, papa. Merci enfin surtout d'exister sur la Terre D'être parmi nous fidèle à votre nature Merci de prendre part à la grande aventure De cet Univers Je vous aime. Vincent
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8 mars 2004 Pas
facile de faire admettre...
Le Pot est une drogue psychotrope qui agi sur le système nerveux central. Il peut donc devenir dangereux pour la santé des consommateurs, si on le fume en trop grande quantité. Il peut créer une habitude. Il peut aussi faire perdre le contrôle sur sa vie. Ca va prendre un certains temps, mais il va falloir changer l¹opinion publique. Surtout l¹opinion des parents et ensuite, celle des jeunes, sur cette fausse croyance au sujet de la consommation du cannabis. Pour plusieurs, fumer du Pot ne comporte pas de dangers de dépendance grave, ni aucun risque de perte de contrôle sur leurs vies physique et psychologique. Aussi, si c¹est difficile de faire admettre aux jeunes les dangers reliés au Pot, si ce n¹est pas facile de faire de la prévention avec eux, c¹est parce que trop souvent, ils prétendent tout savoir... Du côté des parents, ils devraient essayer de mieux comprendre pour mieux réagir. Ils devraient se renseigner, consulter, pour tenter d¹en savoir davantage sur les effets que produisent sur une personne, la consommation régulière du cannabis. Ainsi, ils pourraient avoir des conversations plus sérieuses avec les leurs, avec leurs enfants. Sous le titre «Il fume du cannabis, faut-il s'inquiéter?» le Magazine Elle publie les conseils que donne aux parents le Dr Francis Curtet, psychiatre, et auteur de Drogues idées Toxiques (Editions Milan). Selon le Dr Curtet il est malhonnête de dire que le cannabis est moins dangereux que l'alcool et le tabac car si ces deux derniers produits tuent , un jeune qui prend le volant après avoir fumé du cannabis risque de se tuer ou de tuer quelqu'un. En effet affirme t-il, le cannabis est en cause dans 16% des accidents de la route graves ou mortels. Face à un adolescent qui fume, il ne conseille pas de punir mais de lui demander pourquoi? Si c'est pour faire comme les copains ou par plaisir, il est dans le registre de la convivialité, mais il convient de lui dire les dangers qu'il court. En revanche s'il dit que c'est pour aller mieux, il est dans une conduite de fuite. Pour l'aider il faut le convaincre d'aller consulter en ralliant une tierce personne qui pourra l'écouter et l'inciter à se faire aider. Contrairement à ce que l'on pense, la meilleure prévention doit cibler les parents bien plus que les jeunes, précise le Dr Curtet pour qui, les jeunes qui se droguent ne sont pas sûrs d'être aimés, pensent que l'on a pas confiance en eux, n'ont pas eu droit aux défaillances... Selon lui c'est en conciliant confiance, amour, limites et droits aux échecs que les parents permettront à leurs enfants d'exprimer ce qui ne va pas. www.drogues.gouv.fr (02-10-15) Ronald
Toupin
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15 mars 2004 Appelle avant plutôt qu'après ! Appelle avant plutôt qu'après ! C'est une méthode qui a fait ses preuves ! Ça marche ! Les groupes anonymes proposent de garder toujours à la main, le numéro de téléphone d'un répondant, d'une personne abstinente qui peuv vous aider. Ne vous gênez surtout pas pour les appeler si vous êtes en difficultés. C'est simple... et ça marche! Pour plusieurs personnes alcooliques et/ou toxicomanes abstinentes ou encore pour des personnes dépendantes, la situation peut être parfois pénible! Tout spécialement pour celles et ceux qui débutent dans leur démarche personnelle de demeurer abstinentes, à cause de leur grande fragilité face aux émotions. Des gens, des événements et des lieux peuvent déclencher l'émotion! Le changement brutal du métabolisme chez plusieurs personnes dépendantes de substances psychotropes, causé justement par l'arrêt de consommation, les rend fragiles face à certaines émotions. Les personnes dépendantes doivent dorénavant vivre leurs émotions à sec, ceci même dans des moments plus propices aux émotions fortes : une fête quelconque, une naissance, un décès, la perte de quelque chose, etc. Ces moments peuvent provoquer des risques importants de rechutes pour elles. C'est la conviction de ne pas consommer chez la personne dépendante qui va devoir dominer! Les êtres chers qui entourent un alcoolique et/ou un toxicomane, doivent comprendre que la personne dépendante voudrait à tout prix ne plus consommer mais qu'elle peut être fragile. Les êtres chers doivent cesser de s'en faire avec l'abstinence de l'autre. Ce
en quoi les êtres chers doivent en venir à croire, est
le fait que la personne alcoolique ou toxicomane ne doit jamais
toucher à son premier verre ou à sa première
consommation. Si vous n'êtes pas convaincu de ce phénomène
du premier verre ; si vous ne comprenez pas ça, ou
encore, que vous consommez vous-mêmes de l'alcool ou des drogues
psychotropes et que ça vous agace que l'autre soit abstinent...
SVP, de grâce, ne les tentez pas inutilement.
Ronald
Toupin
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22 mars 2004 Les News c e t t e s e m a i n e Un bon dosage d'humilité
et d'honnêté, voilà «l'insuline» de l'alcoolique
et du dépendant!
Traiter l'alcoolisme (ou les autres dépendances), ce n'est absolument pas comme soigner un rhume de cerveau ou une grippe doublée d'une fièvre intense... Même si on prétend que l'alcoolisme est une maladie, le médecin qui soigne va devoir réagir autrement... car il s'agit vraiment d'une maladie qui ne se traite pas comme les autres maladies. Si j'étais médecin... après avoir fait une bonne investigation médicale de mon patient, je lui conseillerais, si ce dernier pense qu'il boit trop d'alcool, d'être d'abord honnête et de se questionner sérieusement sur sa consommation. Est-ce que ma consommation est correcte ou abusive ou encore nuisible à une vie équilibrée. Et c'est mon patient qui trouverait la bonne réponse dans son être... dans son coeur! Plusieurs bon tests (questionnaires) existent pour pouvoir défénir si on est alcoolique... oui ou non! Des questionnaires dans le genre : Est-ce que vous buvez de l'alcool dans des moments où vous aviez prévu ne pas consommer! Est-ce qu'il vous arrive de consommer plus d'alcool que vous ne l'aviez prévu à un moment donné? Est-ce qu'il se trouve des facettes de votre vie scolaire, familiale, sociale, professionnelle, qui se détériorent? Il serait très important que j'avertisse sérieusement mon patient que c'est l'honnêteté qui devra prénominer pour répondre adéquatement à ces tests. Au sujet du traitement, les AA ont écrit, il y a de ça plusieurs années : «Rarement avons-nous vu faillir à la tâche celui qui s'est engagé à fond dans la même voie que nous. Ceux qui ne se rétablissement pas sont des gens qui ne peuvent ou ne veulent pas se soumettre complètement à notre simple programme. Ce sont d'habitude des hommes et des femmes qui sont naturellement incapables d'être honnêtes envers eux-mêmes. Il y en a de ces malheureux. Ce n'est pas leur faute, ils semblent être nés ainsi. Leur nature ne leur permet pas de comprendre et de mettre en pratique une façon de vivre qui exige une rigoureuse honnêteté. Leurs chances de réussir se situent en-dessous de la moyenne. Il y a aussi ceux qui souffrent de graves désordres émotifs et mentaux ; mais plusieurs d'entre eux se rétablissent s'ils sont capables d'honnêteté». Notre Méthode - AA. C'est l'honnêteté qui prédomine dans le traitement de l'alcoolisme... Je me suis inspiré ici d'un article que j'ai lu sur Canoë, le 20 avril 2003 dernier, qui s'intitulait L'alcoolisme au féminin: ça se soigne? par Gwénola Rolland. La personne qui veut voir si elle est au prise avec ce problème pourrait vérifer, le plus honnêtement possible, une liste de symptômes et de comportements propres à l'alcoolique :
Avez-vous été
honnêtes ?
Ronald Toupin
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29 mars 2004 Avec l'intelligence du coeur Votre inntelligence vous a plutôt gêné... jusqu'à présent! Et le pire dans tout cela : vous êtes intelligents... super-intelligent. Mais... C'est bien d'être intelligent, de nous faire dire qu'on a un bon quotient intellectuel, qu'on a beaucoup de savoir et un grand savoir-faire! Mais si le savoir-être n'existe pas en nous... et que, par conséquent, l'intelligence du coeur n'est pas là, il sera très difficile de prendre certaines décisions importantes dans notre quotidien, dont celle entre autres, de cesser de consommer, d'admettre qu'on a perdu le contrôle... et de réorienter sa vie. Traiter l'alcoolisme (ou les autres dépendances), ce n'est absolument pas comme soigner un rhume de cerveau ou une grippe doublée d'une fièvre intense... Même si on prétend que l'alcoolisme est une maladie, le médecin qui soigne va devoir réagir autrement... car il s'agit vraiment d'une maladie qui ne se traite pas comme les autres maladies. Si j'étais médecin... après avoir fait une bonne investigation médicale de mon patient, je lui conseillerais, si ce dernier pense qu'il boit trop d'alcool, d'être d'abord honnête et de se questionner sérieusement sur sa consommation. Est-ce que ma consommation est correcte ou abusive ou encore nuisible à une vie équilibrée. Et c'est mon patient qui trouverait la bonne réponse dans son être... dans son coeur! Plusieurs bon tests (questionnaires) existent pour pouvoir défénir si on est alcoolique... oui ou non! Des questionnaires dans le genre : Est-ce que vous buvez de l'alcool dans des moments où vous aviez prévu ne pas consommer! Est-ce qu'il vous arrive de consommer plus d'alcool que vous ne l'aviez prévu à un moment donné? Est-ce qu'il se trouve des facettes de votre vie scolaire, familiale, sociale, professionnelle, qui se détériorent? Il serait très important que j'avertisse sérieusement mon patient que c'est l'honnêteté qui devra prénominer pour répondre adéquatement à ces tests. Au sujet du traitement, les AA ont écrit, il y a de ça plusieurs années : «Rarement avons-nous vu faillir à la tâche celui qui s'est engagé à fond dans la même voie que nous. Ceux qui ne se rétablissement pas sont des gens qui ne peuvent ou ne veulent pas se soumettre complètement à notre simple programme. Ce sont d'habitude des hommes et des femmes qui sont naturellement incapables d'être honnêtes envers eux-mêmes. Il y en a de ces malheureux. Ce n'est pas leur faute, ils semblent être nés ainsi. Leur nature ne leur permet pas de comprendre et de mettre en pratique une façon de vivre qui exige une rigoureuse honnêteté. Leurs chances de réussir se situent en-dessous de la moyenne. Il y a aussi ceux qui souffrent de graves désordres émotifs et mentaux ; mais plusieurs d'entre eux se rétablissent s'ils sont capables d'honnêteté». Notre Méthode - AA. C'est l'honnêteté qui prédomine dans le traitement de l'alcoolisme... Je me suis inspiré ici d'un article que j'ai lu sur Canoë, le 20 avril dernier, qui s'intitulait L'alcoolisme au féminin: ça se soigne? par Gwénola Rolland. La personne qui veut voir si elle est au prise avec ce problème pourrait vérifer, le plus honnêtement possible, une liste de symptômes et de comportements propres à l'alcoolique :
Est-ce que vous avez répondu
avec votre coeur?
Ronald Toupin |
3
mai 2004
Bonne nouvelle : Les policiers pourraient épingler les conducteurs drogués. Une nouvelle publiée par la Presse Canadienne et que j'ai lu sur Cyberpresse, lundi le 26 avril 2004 annonçait : Le gouvernement fédéral veut aider les policiers à épingler les conducteurs drogués tandis qu'il décriminalise la possession de petites quantités de marijuana. Décriminiliser la possession de petites quantités de marijuana et voter une loi pour épingler les conducteurs drogués, sont pour ma part, deux gestes bien différents. Mais comme dirait l'autre : l'un de va pas sans l'autre. Si
c'est tout a fait logique pour la trop grande consommation d'alcool au
volant qu'on ait des lois qui régissent le comportement des conducteurs
de véhicules, il en est ainsi pour les autres drogues psychotropes
qui agissent sur le système nerveux central (S.N.C.) et qui
peuvent le perturber dangereusement lorsque consommées en trop grande
quantité.
Ronald Toupin |
10
mai 2004
La SAAQ bouche ses yeux... et lance sa campagne publicitaire sur les méfaits de l'alcool... Elle ferme les yeux sur la consommation de drogues psychotropes au volant... Il me semble qu'on aurait pu penser, à une bonne campagne publicitaire, pour sensibiliser les très nombreux consommateurs de drogues psychotropes, légales et illégales, qui sillonnent, souvent dangereusement, les routes de notre belle province. J'aurais apprécié lire un titre comme : La SAAQ lance une campagne plublicitaire sur l'alcool et les drogues au volant. J'ai de la difficulté à comprendre cet oubli... pas une société aussi importante et sérieuse... que celle qui régie l'assurance automobile au Québec. La nouvelle sur Cyberpresse du 2 mai dernier disait : La Société de l'assurance automobile du Québec lance dès demain sa nouvelle campagne publicitaire pour sensibiliser les automobilistes aux méfaits de l'alcool au volant. La publicité mettra l'accent sur la responsabilité du conducteur en état d'ébriété et non plus sur l'intervention de son entourage. La SAAQ souhaite ainsi démontrer que l'action d'empêcher un proche de prendre le volant constitue désormais un réflexe social. La publicité qui durera six semaines se fera conjointement avec une surveillance policière accrue sur le réseau routier durant tout le mois de mai. Selon la SAAQ, les contrôles routiers sont nécessaires surtout pour intercepter les récidivistes, qui ne se sentent pas concernés par les messages publicitaires. L'an dernier, 29 pour cent des décès dans des accidents de la route étaient liés à l'alcool. A-t-on une idée du pourcentage des décès dans les accidents de la route liés aux drogues psychotropes... Même si la loi sur la consommation de drogues psychotropes au volant n'existe pas encore, les conseillers de la SAAQ en matière de publicité, auraient pu convaincre cette société d'aller de l'avant et lancer une campagne sur les dangers de l¹alcool et des drogues au volant. Ronald Toupin |
24
mai 2004
Pas
facile de faire admettre...
Le Pot est une drogue psychotrope qui agi sur le système nerveux central. Il peut donc devenir dangereux pour la santé des consommateurs, si on le fume en trop grande quantité. Il peut créer une habitude. Il peut aussi faire perdre le contrôle sur sa vie. Ca va prendre un certains temps, mais il va falloir changer l'opinion publique. Surtout l'opinion des parents et ensuite, celle des jeunes, sur cette fausse croyance au sujet de la consommation du cannabis. Pour plusieurs, fumer du Pot ne comporte pas de dangers de dépendance grave, ni aucun risque de perte de contrôle sur leurs vies physique et psychologique. Aussi, si c'est difficile de faire admettre aux jeunes les dangers reliés au Pot, si ce n'est pas facile de faire de la prévention avec eux, c'est parce que trop souvent, ils prétendent tout savoir... Du côté des parents, ils devraient essayer de mieux comprendre pour mieux réagir. Ils devraient se renseigner, consulter, pour tenter d'en savoir davantage sur les effets que produisent sur une personne, la consommation régulière du cannabis. Ainsi, ils pourraient avoir des conversations plus sérieuses avec les leurs, avec leurs enfants. Sous le titre «Il fume du cannabis, faut-il s'inquiéter?» le Magazine Elle publie les conseils que donne aux parents le Dr Francis Curtet, psychiatre, et auteur de Drogues idées Toxiques (Editions Milan). Selon le Dr Curtet il est malhonnête de dire que le cannabis est moins dangereux que l'alcool et le tabac car si ces deux derniers produits tuent , un jeune qui prend le volant après avoir fumé du cannabis risque de se tuer ou de tuer quelqu'un. En effet affirme t-il, le cannabis est en cause dans 16% des accidents de la route graves ou mortels. Face à un adolescent qui fume, il ne conseille pas de punir mais de lui demander pourquoi? Si c'est pour faire comme les copains ou par plaisir, il est dans le registre de la convivialité, mais il convient de lui dire les dangers qu'il court. En revanche s'il dit que c'est pour aller mieux, il est dans une conduite de fuite. Pour l'aider il faut le convaincre d'aller consulter en ralliant une tierce personne qui pourra l'écouter et l'inciter à se faire aider. Contrairement à ce que l'on pense, la meilleure prévention doit cibler les parents bien plus que les jeunes, précise le Dr Curtet pour qui, les jeunes qui se droguent ne sont pas sûrs d'être aimés, pensent que l'on a pas confiance en eux, n'ont pas eu droit aux défaillances... Selon lui c'est en conciliant confiance, amour, limites et droits aux échecs que les parents permettront à leurs enfants d'exprimer ce qui ne va pas. www.drogues.gouv.fr (02-10-15) Ronald Toupin |
31
mai 2004
Veux-tu essayer un petit truc qui marche ! Si tu es au prise avec un problème de toxicomanie... et si tu veux t'en sortir... appelle à AA ou à NA... ou une autre fraternité de ton choix, avant de consommer... plutôt qu'après ! C'est une méthode qui a fait ses preuves ! Oui, ça marche ! Les groupes anonymes proposent de garder toujours à la main, le numéro de téléphone d'un répondant, d'une personne abstinente qui peuv vous aider. Ne vous gênez surtout pas pour les appeler si vous êtes en difficultés. C'est simple... et ça marche! Pour plusieurs personnes alcooliques et/ou toxicomanes abstinentes ou encore pour des personnes dépendantes, la situation peut être parfois pénible! Tout spécialement pour celles et ceux qui débutent dans leur démarche personnelle de demeurer abstinentes, à cause de leur grande fragilité face aux émotions. Des gens, des événements et des lieux peuvent déclencher l'émotion! Le changement brutal du métabolisme chez plusieurs personnes dépendantes de substances psychotropes, causé justement par l'arrêt de consommation, les rend fragiles face à certaines émotions. Les personnes dépendantes doivent dorénavant vivre leurs émotions à sec, ceci même dans des moments plus propices aux émotions fortes : une fête quelconque, une naissance, un décès, la perte de quelque chose, etc. Ces moments peuvent provoquer des risques importants de rechutes pour elles. C'est la conviction de ne pas consommer chez la personne dépendante qui va devoir dominer! Les êtres chers qui entourent un alcoolique et/ou un toxicomane, doivent comprendre que la personne dépendante voudrait à tout prix ne plus consommer mais qu'elle peut être fragile. Les êtres chers doivent cesser de s'en faire avec l'abstinence de l'autre. Ce en quoi les êtres chers doivent en venir à croire, est le fait que la personne alcoolique ou toxicomane ne doit jamais toucher à son premier verre ou à sa première consommation. Si vous n'êtes pas convaincu de ce phénomène du premier verre ; si vous ne comprenez pas ça, ou encore, que vous consommez vous-mêmes de l'alcool ou des drogues psychotropes et que ça vous agace que l'autre soit abstinent... SVP, de grâce, ne les tentez pas inutilement. Ronald Toupin |
7
juin 2004
Les parents exploités...
Commnent résoudre ce problème? Très facile à résoudre, si vous réagissez fermement. Mais pour réagir adéquatement, il vous faudra pensez sérieusement à vos besoins, À VOS DROITS, à votre santé physique, à votre santé psychologique et à votre santé spirituelle. Très difficile de résoudre le problème... si vous vous laissez manipuler et que vous mettez vos besoins au second plan... À une lettre que publiait madame Deschatelets dans Le courrier de Louise, (Journal de Monrtréal du 29 mai 2004) elle répondait à des parents manipulés : «Je n'ai aucun truc miracle à vous proposer, si ce n'est de vous inciter à mettre vos limites. Il n'y a rien comme un NON bien senti pour que les gens comprennent». Elle répondait à une lettre signée Parents et grands-parents abusés. Parlons des vraies choses maintenant. Nombreux sont les parents qui sont abusés par les leurs, tout particulièrement dans le monde la toxicomanie, alors que les drogués feraient n¹importe quoi pour se procurer leurs produits de choix et ainsi combler leur état de manque. C'est alors que le respect de l'autre est absent et que très souvent, les moyens utilisés sont violents. Les moyens utilisés sont surtout du domaine de la manipulation. Mais l'astuce des ces moyens frôlent souvent la violence verbale plus subtile ou encore, la violence physique, moins subtile, qui crée un climat de terreur chez les victimes. Oui, il est de mise pour contrer cette violence de respecter ses limites. Mais malheureusement, ce n'est pas toujours suffisant. Il faudra aussi avoir recours à la justice. La première action à faire est celle d'entrer en communication avec la police de son quartier, de sa ville et de dénoncer la violence, même si cette violence est subtile et hypocrite. D'un commun accord, le médecin, le psychiatre, le psychologue, les autres intervenants, l'avocat, le policier... vous diront de réagir fermement à la violence en ayant recours aux policiers. C'est le premier geste à poser. Ronald Toupin |
14
juin 2004
Un coup de téléphone qui peut vous sauver la vie Appelle avant... qu'on nous dit dans les fraternités anonymes! Le succès remporté par les différentes fraternités anonymes (AA, NA, CA et autres...) est plus qu'appréciable. Cette réussite est en majeure partie due au fait que l'alcoolique ou le dépendant sevré possède un flair exceptionnel pour dépister et aider le consommateur qui ne se maîtrise pas. Pour le dire simplement, le programme des anonymes agit lorsqu'un alcoolique ou un dépendant rétabli raconte à un nouveau ses difficultés avec l'alcool, ou autres produits, lui décrit comment il a arrêté de consommer avec les le programme et l'invite à joindre les rangs de d'une association anonyme. Le
coeur du programme proposé comme moyen de rétablissement
personnel se retrouve dans les Douze Étapes (créées
pas AA) qui décrivent l'expérience des tout premiers
membres du Mouvement :
Débordant de sagesse, on ne demande pas aux nouveaux d'accepter ou de suivre intégralement ces Douze Étapes s'ils ne s'en sentent pas le désir ou la capacité. On leur recommandera généralement de garder l'esprit ouvert, d'être le plus possible honnête avec eux-mêmes, d'avoir une volonté de changer, d'assister aux réunions pour y entendre des alcooliques et des dépendants rétablis décrire leur expérience personnelle dans l'atteinte de l'abstinence et de lire les publications des anonymes où on décrit et explique le programme des Douze Étapes. On insistera sur le fait que le consommateur lui-même est le seul à pouvoir déterminer si oui ou non il est alcoolique, toxicomane ou dépendant. Parallèlement, on signalera que jusqu'à présent, toute la science médicale affirme que l'alcoolisme et la toxicomanie sont considérés comme une maladie progressive à laquelle on ne connaît pas de guérison proprement dite, mais dont on peut interrompre le progrès par l'abstinence totale de toute forme d'alcool ou de drogues psychotropes. Un coup de
téléphone qui peut vous sauver la vie!
Ronald
Toupin
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21
juin 2004
La toxicomanie et la politique... Je ne voudrais pas avoir l'air prétentieux dans mon rôle d'intervenant en alcoolisme et autres toxicomanies... et me laisser aller à l'idée que les chefs auraient pu mettre en évidence les problèmes de toxicomanie dans les débats télévisés. Non... mais... Avez-vous entendu parler une seule fois, durant la campagne électorale, des problèmes reliés à l'alcoolisme, à la toxicomanie ou encore à d'autres dépendances, par un de nos valeureux politiciens en quête d'un siège à Ottawa... ??? Comme dirait l'autre : On s'en fou pas mal, ou encore, on est ignorant! Si oui, j'apprécierais que vous m'écriviez pour me présenter ce courageux politicien et pour me parler du sujet mentionné par ce dernier. Par exemples, un prétendant à la Chambre des Comunes, à Ottawa, aurait pu formuler quelques commentaires ou quelques promesses électorales sur :
Ronald Toupin |
5
juillet 2004
Une femme courageuse et les anonymes Il s'agit d'un hommage rendu par le quotidien La Presse, à une femme exceptionnelle des Premières Nations: madame Jacqueline Kistabish! Jacqueline
Kistabish a recu le titre de la Personnalité de la Semaine décerné
par ce quotidien.
Une femme qui a souffert énormément, qui a osé réagir, qui s'est prise en main pour pouvoir poursuivre sa mission, qui a retrouvé son estime de soi et qui donne le message aux autres... pour aider tout simplement. La reporter Anne Richer écrivait dans la Presse : «Sa vie est un long portage. À travers forêts et rivières, sur des routes poussiéreuses, dans sa lutte obstinée pour sa survie, ses enfants, son peuple; contre l'injustice et la misère». Dans l'article, madame Kistabish dit : «Je suis née en Abitibi, entre le bouleau et le sapin», dit-elle en riant, tout en insistant pour dire qu'elle a vu le jour effectivement dans la forêt. Deuxième d'une famille de 10, elle était la dernière enfant à naître ainsi au cours d'une expédition de ses parents nomades. À 5 ans, je suis sortie du bois», raconte-t-elle. Ce n'était que pour être prise au piège d'un assujettissement pire encore: le pensionnat à 6 ans. De 1957 à 1964. À ne voir ses parents que durant les grandes vacances». «Elle perd à 6 ans tous ses repères, toutes ses amours, et doit affronter seule les démons des adultes. Privée de son enfance, trahie, violentée, agressée, son adolescence aura un goût de fiel». «Pour survivre jusqu'alors, elle s'alimente à la spiritualité de son père algonquin, qui, dit-elle «chante au lever et au coucher du soleil». Ces incantations l'habitent lorsqu'elle est trop seule et deviennent un rituel». «Premier mariage à 17 ans, un enfant déjà. Puis c'est le rejet de la tribu par le chef même, qui vient lui signifier que, mariée à un Blanc, elle perd son statut d'autochtone. Le mari qui la violentait ne s'est pas porté à son secours. Elle trouve refuge en ville, à Amos. Sa jeunesse la sert bien puisqu'elle ne craque pas, malgré la solitude. «La prière de mon père m'accompagnait. Il me disait de rester moi-même et d'aimer le monde malgré tout.» «N'oublie pas qui tu es, ni d'où tu viens.» À l'occasion de ce titre de Personnalité de la semaine qui lui est attribué madame Kistabish a mentionné qu'elle a eu recours depuis maintenant 15 ans, aux Alcooliques Anonymes : «Sans eux, je ne serais pas là aujourd'hui pour vous parler.» C'est avec ce témoignage des anonymes qu'elle atteint ceux qui souffrent dans sa réserve, et qu'elle comprend si bien. «Sortir la misère du silence», dit-elle. Bravo à vous Madame Jacqueline Kistabish. Et moi, je pense à toutes ces femmes qui souffrent d'alcoolisme, de toxicomanie, de dépendances... et qui peuvent essayer de s'en sortir avec les anonymes! Ronald Toupin Note
: http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/1,63,241,072004,727261.shtml
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20 septembre 2004
Les News Une démarche spirituelle ; qu'en pensez-vous? Cesser de trop boire d'alcool ou de trop consommer des drogues psychotropes nécessite une démarche spirituelle où l'honnêteté, l'ouverture d'esprit et le vouloir de changer seront les trois éléments super-importants à la base de la démarche? Il s'agit aussi d'un réveil : une force intérieure, un goût de redonner un sens à sa vie qui vient de renaître, Une de mes grandes convictions que je répète qui me pousse a faire souvent cette réflexion aux parents d'alcooliques ou de toxicomanes que je rencontre en atelier : Ne vous imaginez pas (et vous le pensez parfois) qu'ils pourraient cesser de consommer mais qu'ils ne le veulent pas! C'est plutôt le contraire : Ils voudraient arrêter de boire ou de consommer... MAIS ILS NE LE PEUVENT PAS. Ce n'est plus la même histoire... le même business. Comment se fait-il que c'est comme ça. Comment se fait-il que tant de personnes, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, éprouvent de grandes difficultés à prendre la décision de ne plus consommer alors qu'ils vivent d'horribles bas fonds? Anthony De Mello a écrit des textes qui m'interpellent beaucoup au sujet de la spiritualité : «Spiritualité signifie éveil. La plupart des êtres sont assoupis et l'ignorent. Ils sont nés endormis Ils vivent dans leur sommeil ; ils se marient dans leur sommeil ; ils conçoivent leur progéniture dans leur sommeil et ils meurent sans même se rendre compte qu'ils ont passé leur vie endormis». J'ai vu le médecin, puis un psychiatre... et en plus, un psychologue... je les ai rencontré régulièrement durant plus d'une année ... et je retombe toujours dans la maudite rechute... je bois... je consomme, ça me fait mal ... mais je n'arrête pas ! Les alcooliques et les toxicomanes entre autres restent figer dans leur dépendance durant des années. Ils éprouvent de grandes difficultés à se réveiller ; endormis, gelés qu'ils sont dans leur surconsommation et leurs illusions. La limite de taille leur permet parfois de se sortir de cet enfer. C'est encore De Mello qui
écrit : «Nous refusons de regarder, parce que voir nous
obligera peut-être à changer... Ce qui veut dire
que la seule chose dont nous avons besoin pour nous réveiller n'est
pas l'énergie, ou la force, ou la jeunesse, ou même une grande
intelligence, la seule chose dont nous avons besoin est d'être prêts
à apprendre».
Peut-être que
vous êtes un alcoolique ou un toxicomane ; peut-être que vous
êtes prêts à apprendre...
Ronald Toupin |
Vol II - No 31 - 27 septembre
2004
Les News La marijuana fait perdre la raison, à rendre fou De grâce, cessez de croire que le pot est innofensif. Cessez de croire qu'il s'agit d'une drogue douce qui agrémente la vie de son consommateur ou encore, qui le libère d'un quelconque malaise physique ou psychologique. Ça pourrait être ainsi, mais très souvent, la surconsommation provoque des problèmes très important. Alors il est faux de croire que le pot est innofensif. C'est absolument faux! Un article signé par Christiane Desjardins du quotidien La Presse, publié sur Cyberpresse de vendredi le 24 septembre dernier titrait : Le pot peut rendre dément. L'article débutait par cet énonçé : «Le pot d'aujourd'hui est parfois si concentré en THC et en substances ajoutées qu'il peut pousser le consommateur à tuer son meilleur ami». Dans cet article on raconte le meurtre gratuit et sauvage d'un homme de 31 ans sur la personne d'un autre homme de 48 ans. Il n'est pas un cas psychiatrique disent les experts ; seulement anti-social avec une réputation de polytoxicomane et d'antécédents judiciaires. «Vers 19 h ce soir-là, Veilleux, 31 ans, belliqueux, ensanglanté et nu comme un ver, frappe violemment à la porte d'une pure inconnue, à Longueuil. La femme refuse évidemment d'ouvrir, et la police est alertée. Aux policiers qui arrivent sur les lieux, Veilleux déclare: «J'ai piqué un gars, je pense qu'il est mort. » À quelques rues de là, on trouvera effectivement, dans son domicile de la rue Mance, le cadavre ensanglanté de Raymond Gallant, 48 ans». «Il confiera avoir pris du pot dans les jours précédents, et avoir eu des hallucinations». Toujours ce même vendredi 24 septembre 2004, un autre article publié sur Cyberpresse nous annonçait qu'il y avait de plus en plus d'hospitalisations, à cause de la marijuana. L'article est signé par Marie-Claude Malboeuf du quotidien La Presse. «En 20 ans, les médecins québécois ont vu bondir le nombre de consommateurs de marijuana rendus psychotiques, dépressifs ou angoissés à la suite d'abus ou de mauvais dosages. De quoi faire quadrupler les hospitalisations directement liées au cannabis, et multiplier les consultations aux urgences». «C'est ce qu'a découvert La Presse en obtenant des données inédites du ministère de la Santé et en interrogeant plusieurs psychiatres et urgentologues confrontés à des jeunes en proie aux hallucinations, aux troubles panique, aux idées suicidaires ou à une forte anxiété. «La marijuana est devenue tellement forte qu'elle donne de plus en plus de troubles bizarres», résume le Dr Guy Tremblay, chef du service de pédopsychiatrie au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ)». Et voilà ce que dit
la revue d'information : Les drogues Fait et méfaits de Santé
Canada à propos du fameux THC, ingrédient actif du cannabis.
C'est très révélateur :
Donnons-nous la peine maintenant de prendre connaissance des effets, à court terme, d'un de ces produits, le PCP (phencyclidine) angel dust, elephant, hog - Effets durent entre 3 et 18 heures. L'effet d'une dose élevée peut durer plusieurs jours. Il peut produire un état d'intoxication agréable, un sentiment de détachement du réel, des distorsions sensorielles, des difficultés de concentration et de communication. À des doses plus élevées les utilisateurs peuvent devenir très confus, paranioaques, terrifiés, agressifs, passifs. Les «mauvais voyages» sont plus fréquents avec le PCP qu'avec les autres drogues. L'absorption d'une surdose peut provoquer des convulsions, le coma et la mort. La confusion découlant de l'absorption de la drogue peut aussi causer des morts accidentelles. Les drogues Fait et méfaits - Santé Canada Il n'est donc pas surprenant,
quand on connait les effets de ces drogues d'admettre que le pot
peut faire perdre la raison, à rendre fou,
à plusieurs
de ses consommateurs qui abusent...
Ronald Toupin N.B. - Je vous conseille
de vous rendre sur le site, prendre connaissance des effets à court
terme et à long terme, de toutes ces drogues.
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Vol
II - No 33 - 10 octobre 2004
Les News La cupidité de l'État me fascine ! Autant je suis fasciné par l'obsession au jeu démontré par le gambler, autant je suis fasciné maintenant pas l'obsession et la cupidité de l'État! On annonçait sur Cyberpresse, la semaine dernière, le 7 octobre, que : «Le gouvernement du Québec aurait décidé de retirer finalement quelque 2500 appareils de loteries vidéo des bars pour les réinstaller dans des salons de jeux construits par Loto-Québec». Mais le même article disait que : «Plus de la moitié des appareils retirés des bars seront réinstallés dans quatre ou cinq salons de jeu, construits par Loto-Québec, d'après Radio-Canada». Ce qui me confirme une fois de plus ce que j'ai dejà dit : Dans un désir immodéré de s'enrichir et leur amour du gain, l'État... et le joueur compulsif s'emmerdent! L'État s'embrouille! Et je serais porté à croire que les dirigeants du gouvernement sont dépassés par toute cette perte de dignité observable dans les casinos de l'État.Et les casinos de l'État sont beaucoup plus nombreux que ceux de Montréal, Hull et Charlevoix... Patout où il y a des machines à sous au Québec, nous pouvons dire casions de l'État! Je disais que les dirigeants ne semblent plus savoir comment réagir devant ces problèmes de déchéance d'un très grand nombre de leurs clients assidus, les joueurs compulsifs. L'État s'en fou pas mal! Je me demande aussi si l'État est capable d'évaluer à sa juste mesure le nombre de familles détruites, décimées par le problème de gambling d'un des leurs? L'État s'en fou pas mal! Bien sûr que l'État ne peut pas tout faire dans ce monde des dépendances sévères à l'alcool, aux drogues psychotropes, au gambling... etc, mais l'État peut sûrement collaborer davantage et jouer un rôle plus vigilant, encore plus important et efficace auprès des joueurs compulsifs. Les
casinos de l'État... si nous parlons des vraies choses, sont
de véritables passoires pour les joueurs compulsifs.
Ronald
Toupin
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Vol
II - No 34 - 18 octobre 2004
Les News L'univers en cuite sèche par Bill W! Selon une publication AA, Les meilleures articles de Bill, le co-fondateur des Alcooliques Ananonymes, Bill Wilson, a dit en 1955,en voulant aborder le sujet de l'anonymat «L'homme se dresse contre l'homme, les familles contre les familles, les groupes contre les groupes, les nations contre les nations». L'univers en cuite sèche. Il voyait très clair ce type, cet alcoolique qui venait tout juste, dans les années Œ50, de révolutionner le monde de l'alcoolisme et des autres toxicomanies avec la fameuse Méthode des 12 Étapes des Alcooliques Anonymes. Aussi, lorsque je constate
ce qui se passe dans le monde depuis des années et des années,
j'ai trouvé fascinant cet article de
Je répète que c'est en abordant le sujet de l'anonymat chez les alcooliques ; l'anonymat vu dans le sens d'humilité, que Bill W. a fait cette juste déclaration. Entre autres, cet article dit ceci : «Comme jamais auparavant, la lutte pour le pouvoir, l'influence et la richesse est en train de déchirer la civilisation. L'homme se dresse contre l'homme, les familles contre les familles, les groupes contre les goupes, les nations contre les nations. Presque tous ceux qui sont engagés dans cette compétition féroce déclarent que leur but est la paix et la justice, pour eux-mêmes leur voisin et leur nation. Donnez-nous le pouvoir, et nous aurons la justice ; donnez-nous la célébrité, et nous donnerons le parfait exemple, donnez-nous l'argent , et nous seront à l'aise et heureux». Des gens du monde entier y croient fermement et agissent en conséquence. Et cette incroyable cuite sèche semble pousser la société en titubant dans un cul de sac»... Une très belle réflexion... qui me fait dire : à quand l'humilité? Ronald Toupin |
Vol
II - No 35 - 25 octobre 2004
Les News Habituellement, je pense personnellement, que nous devrions plutôt nous réjouir de voir l'État realiser de gros profits dans différentes sphères de ses administrations et de ses gérances. Mais ici, dans le cas qui attire notre attention, je trouve que c'est le contraire! Je crois que la réjouissance est plutôt moche! La réjouissance est moins forte, moins spontannée, moins reluisante. Car les gros profits d'argent sont réalisés par l'État dans l'exploitation de «personnes malades», très «malades», qu'on appelle en traitement, des joueurs compulsifs, des joueuses compulsives. C'est pas mal moins drôle ... Selon un chercheur montréalais, la majeure partie des profits que tire Loto-Québec de son réseau de loteries vidéo provient de joueurs compulsifs. C'est ce qu'on pouvait lire sur Cyberpresse, la semaine dernière, dans un article intitulé : LOTO-QUÉBEC GAGNE LE JACKPOT... L'article signé par Alexander Norris (collaboration spéciale, La Presse) mentionne aussi : D'après les estimations du sociologue Serge Chevalier, de l'Institut national de santé publique, à eux seuls, les accros du vidéopoker ont permis à Loto-Québec d'engranger quelque 441 millions en profits l'an passé. Cette somme dépasse de loin l'ensemble des profits que la société d'État a réalisés dans ses trois casinos. Vous avez bien compris : à eux seuls, les accros du vidéopoker... C'est intéressant
de voir évoluer ce dossier des casinos, du gambling, des vidéopokers
et des joueurs compulsifs.
Ronald
Toupin
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